L’Appel du vide (in situ)

Riches de leurs expériences auprès de plusieurs compagnies de danse aérienne: Di Helo, Rêve de singe… et pratiquant l’escalade depuis un bon nombre d’années; les artistes de la compagnies 100 Racines proposent ce spectacle de danse aérienne in situ.

Ce spectacle s »adapte à :
– tous types de surface: mur de château, falaise d’escalade, bâtiment…
– tous types de budget, durée…
Ils se crée selon les demandes de l’organisateur: attentes, lieu, contraintes…

Cette création s’inscrit dans la continuité du travail de recherche de la compagnie sur le fait de lié la verticalité et les disciplines circassiennes. Cette fois-ci le décors ne sera pas à imaginer et à créer mais belle et bien là. Les cordes et corps moyens de progression dans cet espace vertical deviendront moyen d’expression et de communication au près du public.

Note d’intention

Escalade:

  • action de franchir un mur ou une clôture en s’aidant de ses pieds et de ses mains
  • aggravation d’un phénomène, intensification

Vertige:

  • sensation d’être attiré par le vide
  • trouble, exaltation, égarement dû à quelque chose d’intense
  • sensation erronée de déplacement du corps par rapport à l’espace environnant ou de l’espace par rapport au corps.

Vide:
* néant, espace ne contenant rien de perceptible.
* En physique, le vide est l’absence de toute matière. Le vide absolu est donc statistiquement un milieu sans particules élémentaires.

« J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais de vertiges » Arthur Rimbaud

« La réalité sur terre est une réalité de poids puisque nous sommes soumis à la gravité. Et cependant, pour être présent au monde qui nous entoure, on ne peut évoquer le corps, son poids, le mouvement, sans prendre en compte le mental et l’imaginaire (qui eux n’ont pas de poids). » Kitsou Dubois chorégraphe de l’apesanteur

« Il suffit parfois de tenter de marcher sur l’eau pour découvrir que l’on peut marcher au fond de l’eau, de tenter de danser sur les murs pour sentir l’air et le sol différemment. Il suffit de tourner son poste de télévision à l’envers pour trouver la liberté de l’interprétation. Il suffit de changer les contours d’une image, sa texture pour ne plus être envahi par la réalité. Il suffit parfois de s’appuyer sur son corps pour trouver des appuis autour de soi. Il suffit de s’appuyer sur l’air, pour découvrir le poids de son corps. » KD